Itinéraire 3 Combats en lorraine septembre 1914
49.00949, 6.78952
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49.29874, 6.13169
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49.21954, 5.7489
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48.87569, 5.8475
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48.70801, 6.23454
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49.90234, 6.58771
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185 km
Ligne 12 octobre 1914
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50.45424, 3.95665
C'est un très beau pays, très riche, avec une grosse industrie et beaucoup de mines. TI est sillonné d'un grand nombre de voies ferrées et de canaux.
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3,17 km
Vers le nord de la France, octobre 1914 –
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Ligne 14 Vers le nord de la France, octobre 1914 178 km
1 sur 1
. Le jardin est traversé par de nombreux chemins de fer et canaux à œufs. C'est là que j'ai vu les premiers moulins à vent.
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Point 19 Avion Français 48.67907, 5.48515 | |
Combats 48.94815, 5.29838 | |
21 combat 48.65088, 6.57417 | |
Douai octobre 2014 50.13619, 3.17956
1 sur 1
Tous ceux qui ont fait le saut ont reçu une grêle de balles. Bientôt, plusieurs hommes morts gisaient sur la chaussée. Les cinq derniers étaient tombés. C'est mon tour. Comme cela aurait été une mort certaine, j'ai refusé, malgré les pleurs de mes supérieurs. Le sergent m'a donné l'ordre direct de faire le saut. Je lui ai dit de sang froid qu'il devait me montrer comment faire, mais il n'a pas eu le courage de le faire. Nous n'avons donc pas dormi jusqu'à la tombée de la nuit.
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Richebourg 12 au 18 octobre 2014 50.66668, 2.58476
1 sur 1
Dans le quartier de Richebourg, nous avons d'abord ren-contré les Britanniques. Dans un fossé sale, nous avons dû les surprendre. Dans l'allée du champ, nous avons dû sau-ter par-dessus l'entrée pour atteindre le fossé de l'autre cô-té. Bientôt, les Anglais nous ont remarqués. Tous ceux qui ont fait le saut ont reçu une grêle de balles. Bientôt, plu-sieurs hommes morts gisaient sur la chaussée. Les cinq derniers étaient tombés. C'est mon tour. Comme cela au-rait été une mort certaine, j'ai refusé, malgré les pleurs de mes supérieurs. Le sergent m'a donné l'ordre direct de faire le saut. Je lui ai dit de sang froid qu'il devait me montrer comment faire, mais il n'a pas eu le courage de le faire. Nous n'avons donc pas dormi jusqu'à la tombée de la nuit.
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Ligne 22 80,6 km | |
Point 24 Richebourg octobre 1914 50.1038, 2.49295
Le lendemain matin à l'aube, nous avons attaqué Rish-bur et les Britanniques se sont vidés de leur sang. Mais nous n'avons pas attrapé un seul prisonnier parmi leurs blessés. Dans presque toutes les maisons où nous pouvions nous asseoir à table, les Anglais cuisinaient pour nous. Un cochon cuit dans un grand chaudron, que nous avons distribué parmi nous.http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/lhistoire/batailles/les-batailles-de-la-bassee-messines-et-armentieres-12-au-18-octobre-1914.html
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Niederwalddenkmal 49.98101, 7.89988
1 sur 1
Un monsieur qui se trouvait dans le même compartiment m'expliquait tout et me montrait les plus beaux endroits, notamment le puissant monument de Niederwald, la forteresse d'Ehrenbreitstein, perchée sur la montagne, le rocher de la Lorelei, le confluent de la Moselle et du Rhin, le monument de Blücher à Kaub. Bien que l'on ait été en hiver, ce fut un bien beau voyage. La vallée du Rhin, de Mayence à Cologne, doit être un des plus beaux endroits du monde.
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Forteresse d'Ehrenbreitstein 50.36458, 7.61384
1 sur 1
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Lorelei 50.13916, 7.72805
1 sur 1
Un monsieur qui se trouvait dans le même compartiment m'expliquait tout et me montrait les plus beaux endroits, notamment le puissant monument de Niederwald, la forteresse d'Ehrenbreitstein, perchée sur la montagne, le rocher de la Lorelei, le confluent de la Moselle et du Rhin, le monument de Blücher à Kaub. Bien que l'on ait été en hiver, ce fut un bien beau voyage. La vallée du Rhin, de Mayence à Cologne, doit être un des plus beaux endroits du monde
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Blücher-Denkmal 50.08637, 7.76394
1 sur 1
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Offenbourg 48.34222, 8.12557
Je repris un rapide en direction d' Offenbourg, dans le pays de Bade, où j'arrivai à la tombée du jour. Je dus passer la nuit à la gare d' Offenbourg, car le dernier train pour Donaueschingen était déjà parti.
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Offenbourg 48.47345, 7.9498
Je repris un rapide en direction d' Offenbourg, dans le pays de Bade, où j'arrivai à la tombée du jour. Je dus passer la nuit à la gare d' Offenbourg, car le dernier train pour Donaueschingen était déjà parti.
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Jouravno 93 Passage du Dniestr 49.26346, 24.27876
La transition et la lutte au fond.
Le Dniester, d'une centaine de mètres de large, a traversé un pont en bois à Zurauno, qui a été brûlé par les Russes. De l'autre côté de la rivière, il y avait des prairies d'envi-ron 200 m de large. Ensuite, il y avait un long et raide monticule rocheux d'environ 80 m de haut ; les Russes y ont creusé trois tranchées : une au sommet, une autre sur une pente qui s'est brisée dans les rochers, et une troisième au pied du monticule. Couvert derrière une haie, j'ai observé la position russe avec un verre de sergent. Il me semblait impossible que ce passage se fasse sans pertes énormes. Comme je n'avais absolument aucun désir de me noyer ou de subir autre-ment la mort héroïque tant attendue, j'ai décidé de m'en-fuir. Avec un camarade, Rhénan du nom de Nolte, je me suis glissé hors de la compagnie. Nous nous sommes ca-chés derrière la maison dans un tas de vagues en bois et avons attendu ce qui allait arriver. Le matin, vers 8 heures, l'artillerie allemande s'est soudainement mise à déverser des obus et des éclats de tous calibres dans la tranchée russe. J'ai regardé au coin de la maison et j'ai vu que la colline rocheuse occupée par les Russes ressemblait à un volcan. Des éclairs ont été projetés partout, et des nuages de fumée ont été projetés dans l'air. Bientôt, toute la col-line est enveloppée de fumée de grenade noire. Un tesson russe qui a percé à côté de moi m'a obligé à quitter le poste d'observation et à me réfugier derrière la maison. Une heure environ plus tard, le bruit des tirs se mêlait au ton-nerre d'un canon, qui nous indiquait que l'infanterie avait commencé son attaque. Comme l'artillerie russe tirait constamment sur la petite ville de Zuravno, je n'ai pas osé quitter la maison de protection pour assister à la bataille. Au bout d'une heure environ, le feu s'est éteint et des co-lonnes entières de prisonniers russes ont été ramenées. Nous sommes restés en ville toute la journée et avons acheté de la nourriture aux quelques résidents qui étaient restés à la maison. Les troupes allemandes ont dû avancer loin ce jour-là, car le soir, le tonnerre des canons n'était que légèrement audible. Nous avons passé la nuit dans une famille juive et dormi dans la cuisine.
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Attaque de Violaines, 22 octobre 1914 50.55751, 2.71872
C'était le village de Violine. Nous avons mis des baïon-nettes sur nos fusils et avons couru dans le village. Nos jeunes soldats criaient "Hourra" comme ils le savaient lors du défilé au lieu de se taire. Les cris avertissaient les An-glais du village. Bientôt, nous avons entendu des coups de feu séparés, et une minute plus tard, on nous a tiré dessus depuis toutes les fenêtres, les portes, les haies et les murs. Une des premières balles a touché mon voisin au niveau de l'estomac. Il est tombé à terre en poussant un cri terrible. Zanger August s'est retourné après moi et a appelé : "Nickle, es-tu blessé ? "Au même moment, trois balles ont transpercé son sac, oh non, pour le blesser. Aussi vite que possible, nous avons couru après le bouclier d'épines. Tout s'esquive derrière la haie, que les Anglais ont mainte-nant prise sous un feu nourri, et plusieurs de nos cama-rades cessent bientôt de bouger. En même temps que les nouvelles lignes de fusils, nous avons percé la haie et pris d'assaut les jardins en direction des maisons, en frappant beaucoup d'entre elles. Nous avons sauté entre les mai-sons dans la rue et avons pu attraper un autre Anglais qui essayait de grimper par-dessus un mur de la cour de l'église qui s'étendait le long de la rue. Avec les balles qui sifflaient autour de nous, nous avons été obligés de cher-cher un abri entre les maisons. L'Anglais pensait que nous allions le tuer, mais nous lui avons fait savoir que nous ne lui ferions rien, ce dont il était très content et qu'il voulait nous donner son argent. Mais nous ne l'accepterions pas.
Supprimer Données issues de Google Maps 62138 Violaines
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Attaque de Violaines, 22 octobre 1914 50.55535, 2.58219
Soudain, on a dit que la tranchée anglaise était occupée par des Noirs et des Indiens. Les Anglais et les Français utilisent les troupes coloniales. Et nous avons vu le turban ici et là, leurs chapeaux. Comme nous ne leur faisions pas confiance, la moitié d'entre nous a dû monter la garde la nuit. Une nuit sombre, un des Indiens a soudainement sauté dans notre fossé et a levé les mains. Personne ne l'a entendu arriver. Il pointait toujours les Anglais du doigt et se coupait le cou avec sa main.
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Givenchy-lès-la-Bassée 50.52894, 2.75738
Givanche-le-la-base.
Supprimer Données issues de Google Maps 62149 Givenchy-lès-la-Bassée
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De Bethune 50.92981, 4.03244
Juste derrière la position française se trouvait le village de Vermell. Ensuite, il y a eu la ville de Bethune. Bien que cette ville ait été sous le feu de l'artillerie allemande, ils ont continué à travailler sur les mines, on peut le voir à la fu-mée. Nous étions maintenant 3 jours au front dans les tranchées, 3 jours dans la réserve dans une colonie de tra-vail à 1 km derrière le front, et ensuite 3 jours dans le monde à 5 km plus loin. Ainsi, environ 3 semaines se sont écoulées sans aucun incident digne d'être mentionné. Plu-sieurs fois, nous avons reçu des tirs d'artillerie lourde, et il y a toujours eu des pertes. Quand nous étions en réserve, nous devions travailler toute la nuit, à creuser des tran-chées et à tenir des positions. Comme le territoire était to-talement dépourvu de forêt, nous ne pouvions pas cons-truire d'abris car nous manquions de bois. Nous avons donc toujours vécu dans des tranchées ouvertes, exposées à des conditions climatiques difficiles. Notre position était proche de la mine de charbon Fosse Shaft 8, où une colo-nie d'ouvriers a été construite, toutes de belles et jolies pe-tites maisons. Il y avait là beaucoup de charbon pour al-lumer un feu. Mais il n'y avait pas assez de bois, alors ils ont d'abord sorti les volets en bois, puis ils ont sorti les portes, les meubles, les planchers et les panneaux de toit pour allumer le feu. Les Français l'ont vite vu, et ils n'ont laissé personne se reposer jusqu'à ce que la cheminée soit fixée sous leur appel
Supprimer Données issues de Google Maps Leo de Béthunelaan 53, 9300 Aalst, Belgique +32 53 71 00 08
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Nöel Vendin-le-Vieil 50.47551, 2.86598
Maintenant, c'est Noël, la première nuit de la guerre. Notre société l'a fêté à Vendin-le-Vieil. où sont venus de nombreux cadeaux d'amour. Comme moi, Zanger et Goterat de Menglatt n'étaient plus liés à leur patrie et ne pouvaient pas recevoir de colis, le commandant de la compagnie nous a offert des cadeaux d'amour supplémentaires. Zanger et moi avons également reçu une grande boîte de bonnes choses utiles d'une riche usine de Mannheim qui voulait nous rendre heureux en tant que soldats sans abri. Nous pouvons à peine faire rentrer nos affaires dans nos quartiers tout de suite. Nous avions toute une table remplie de chocolat, de bonbons, de cigares, de cigarettes, de saucisses, de sardines au beurre, de tubes, d'appareils den-taires, d'écharpes, de gants, etc. Je distribuais des choco-lats et des bonbons aux enfants que je rencontrais dans la rue. Bientôt, ils m'ont tous reconnu, et là où je me suis montré, ils ont couru et demandé des bonbons. Mais je ne pouvais les donner que tant que les livraisons se poursui-vaient.
Supprimer Données issues de Google Maps 62880 Vendin-le-Vieil
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Lorette 45.50872, 4.58169
Maintenant, je suis de retour dans mon entreprise et j'ai dû aider à enterrer des morts. Triste travail, d'autant plus qu'on ne sait jamais quand c'est notre tour. Nous sommes restés à Lorette pendant environ 10 jours
Supprimer Données issues de Google Maps Lorette
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Vendin-le-Vieil Noël de guerre, 1914
50.47551, 2.86598
. Nous sommes restés à Loretta Toh pendant environ 10 jours. Puis l'ordre est venu de revenir à Wenden-le-Weil dans nos anciennes chambres. J'ai moi-même conduit la voiture-bagage parce que j'avais mal à une jambe. Comme la route près de Suce était constamment sous le feu de l'ar-tillerie la nuit, nous avons sauté cette distance et l'avons parcourue avec plaisir. En arrivant à Vendin le Vieil, j'ai immédiatement allumé un feu pour réchauffer la pièce et j'ai fait du café pour mes camarades. Le lendemain soir, en distribuant mon courrier, j'ai reçu une lettre de mes pa-rents. Ne sachant pas s'ils étaient encore à la maison, j'ai rapidement déchiré la lettre et je l'ai lue : "St Ulrich" que… Cher fils ! Nous sommes tous en bonne santé et toujours à la maison… "Je n'ai pas progressé davantage. Des larmes de joie et de nostalgie m'ont tiré dans les yeux, et je ne pouvais plus lire. C'est dommage de pleurer devant mes camarades, je suis sorti. Bientôt, je me suis calmé et j'ai pu finir la lettre. Il n'y avait que des bonnes choses dedans, et maintenant j'étais sûr du sort de mes proches. Nous sommes restés quelques jours à Wendin le Weil, puis nous avons dû nous rendre dans le quartier où le tonnerre des canons grondait sans cesse.
Supprimer Données issues de Google Maps 62880 Vendin-le-Vieil
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Auchy-les-Mines 50.51069, 2.78523
La nuit, nous sommes arrivés au village d'Auchi, qui a été presque entièrement détruit.
Supprimer Données issues de Google Maps Auchy-les-Mines
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Souchez 50.39094, 2.74104
Comme la route près de Suche était constamment sous le feu de l'artillerie la nuit, nous avons sauté cette distance et l'avons parcourue avec plaisir.
Supprimer Données issues de Google Maps Souchez
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Hénin-Beaumont 50.42249, 2.95689
Zangger voulait charger le fusil rapidement, mais la cartouche ne rentrait pas dans le compartiment du fusil. En regardant de plus près, il a vu qu'il tenait un fusil indien, qui ne rentrait évidemment pas dans le cadre de notre cartouche. Encore et toujours, des hommes individuels revenaient. Les tirs se poursuivent depuis le front. Et maintenant, l'aube se lève. Maintenant, nous avons tiré sur les Indiens qui sont apparus dans le champ, qui ont tous disparu dans le fossé. Soudain, on les a vus quelques mètres plus loin dans le fossé. Nous nous sommes barricadés dans une tranchée avec des sacs de sable et avons trouvé la paix. Nous étions très fatigués et épuisés, et nos nerfs étaient complètement secoués. Et dans quel état nous étions ! Sale de la tête aux pieds, mon pantalon était déchiré des genoux aux pieds, mon sac à dos avec toutes mes affaires a disparu parce que je n'ai pas eu le temps de l'accrocher quand les Indiens ont attaqué. J'ai aussi perdu mon casque, mes poches à cartouches étaient vides. Zanger et les autres étaient à peu près dans le même état. Vers midi, notre lieutenant alsacien Husler, un bon patron, est entré et a enregistré tous les autres membres de la compagnie. Il a réuni 24 personnes, ce qui fait que 90 % de l'entreprise a disparu. Horrible ! Comme je l'ai entendu plus tard, il ne reste que 16 personnes de la 4e compagnie. Nous avions très peu de service, surtout des facteurs. Une fois, je me suis tenu en garde d'honneur avec le prince de Gauhenzollern, qui vivait dans le château. Ces oiseaux peuvent résister à la guerre ! Leurs poitrines étaient pleines de bijoux, bien qu'ils n'aient jamais entendu le sifflement des balles, ils mangeaient et buvaient pendant le passage et chassaient les filles. Ils recevaient un salaire élevé, et un simple soldat – 53 pfennigs pour vivre comme un chien. Quand nous étions au poste de garde du pont. La salle de sécurité se trouvait dans une maison publique. Je n'avais jamais cru que les femmes pouvaient tomber si bas moralement avant. Dans ce domaine, beaucoup de filles et de femmes sont tombées très bas moralement. Bientôt, les hôpitaux sont remplis de soldats sexuellement malades.
Supprimer Données issues de Google Maps Hénin-Beaumont
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Henin-Lietard Noël de guerre, 1914 50.41852, 2.94381
Supprimer Données issues de Google Maps 164 Rue Robert Aylé, 62110 Hénin-Beaumont
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Douai 50.36787, 3.0806
Nous avons pris le train à Hénin- Liétard à destination de Douai. Je me rendis aussitôt à l'hôpital, où on m'arracha deux dents. Durant trois jours, on m'enleva chaque jour deux dents. La douleur n'était pas mince, car l'opération était pratiquée sans anesthésie. Comme on avait le droit de sortir, je rendis visite à Zanger, qui se trouvait dans un autre hôpital. Sa blessure au front était en bonne voie de guérison. On était loin de penser en se quittant qu'on allait attendre deux ans pour se revoir. Je sortis de l'hôpital trois jours plus tard et dus me présenter à la caserne de cuirassiers.
Supprimer Données issues de Google Maps Douai
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Ligne 13 Hénin- Liétard à destination de Douai
Nous avons pris le train à Hénin- Liétard à destination de Douai. Je me rendis aussitôt à l'hôpital, où on m'arracha deux dents. Durant trois jours, on m'enleva chaque jour deux dents. La douleur n'était pas mince, car l'opération était pratiquée sans anesthésie. Comme on avait le droit de sortir, je rendis visite à Zanger, qui se trouvait dans un autre hôpital. Sa blessure au front était en bonne voie de guérison. On était loin de penser en se quittant qu'on allait attendre deux ans pour se revoir. Je sortis de l'hôpital trois jours plus tard et dus me présenter à la caserne de cuirassiers. Là, tous ceux qui quittaient l'hôpital passaient une nouvelle visite médicale et étaient renvoyés au front ou partaient pour l'Allemagne. Le médecin me découvrit un gros catarrhe et de l'emphysème pulmonaire dus à des refroidissements. Je fus envoyé au bataillon de réserve du 112"RI qui se trouvait à Donaueschingen, dans le pays de Bade. J'étais ravi de pouvoir quitter le front! En même temps je m'en voulais un peu d'abandonner mon camarade Zanger
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Point 14
50.38812, 3.00989
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Point 15
50.4194, 3.52694
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Point 16 50.66517, 5.15291 |
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Point 19 50.37293, 3.70368 |
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Point 22 50.74396, 5.04292 |
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Ligne 17 Envoyé à l'arrière, février 1915 297 km |
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63 Envoyé à l'arrière, février 1915 Cologne Là, on nous fit descendre; nous reçûmes à manger, puis je pris un train de passagers jusqu'à Cologne. J'y passai la journée, visitant la ville et les bords du Rhin: Puis je pris un train rapide, et descendis la magnifique vallée du Rhin, en 1er classe s'il vous plaît! 50.92666, 6.95548 |
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Point 21 50.76952, 6.42021 |
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Ligne 23 122 km |
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Ligne 24 192 km
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Ligne 25 63,4 km |
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Ligne 30 42,6 km
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Donaueschingen Je fus envoyé au bataillon de réserve du 112"RI qui se trouvait à Donaueschingen, dans le pays de Bade. J'étais ravi de pouvoir quitter le front! En même temps je m'en voulais un peu d'abandonner mon camarade Zanger Le lendemain matin, je pris la première rame pour Donaueschingen, et me présentai au bataillon de réserve, qui était cantonné dans des baraquements. Je rencontrai bientôt plusieurs camarades de ma compagnie qui avaient été complètement estropiés au front et qui, guéris à présent, attendaient leur libération. Notre capitaine était là aussi, et il s'entretint assez longtemps avec moi. Le jour suivant, je me portai malade et fus envoyé à .l'hôpital Saint- Charles. Des sœurs catholiques s'occupèrent de moi et de beaucoup d'autres; elles étaient très aimables, très bonnes pour nous. Je me-plus beaucoup dans cet endroit et n'avais qu'un désir, pouvoir y rester très longtemps. Mais la sinécure se termina très vite car le cinquième jour de mon séjour, l'ordre fut donné à tous les Alsaciens du 112"de se rendre à Fribourg au bataillon de réserve du 113e régiment d'infanterie. Je dus prendre congé des braves sœurs. Supprimer Données issues de Google Maps Donaueschingen, Allemagne www.donaueschingen.de Afficher dans Google Maps 47.99613, 8.56377 |
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Offenbourg Je repris un rapide en direction d' Offenbourg, dans le pays de Bade, où j'arrivai à la tombée du jour. Je dus passer la nuit à la gare d' Offenbourg, car le dernier train pour Donaueschingen était déjà parti Supprimer Données issues de Google Maps Offenbourg, Allemagne www.offenburg.de Afficher dans Google Maps 48.47345, 7.9498 |
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Fribourg-en-Brisgau J'avais passé en tout sept jours à Fribourg. Je leur racontai, entre autres, les événements du 26 août, l'ordre du général Stenger de ne pas faire de prisonniers français et de les tuer tous; je leur dis aussi comment j'avais vu des blessés français se faire tuer, etc. Tout d'un coup, le secrétaire de la compagnie entra dans la salle et cria: «Richert doit se présenter au secrétariat! » Je ne savais pas pourquoi, mais j'allais très vite comprendre. L'adjudant de compagnie me reçut en disant: «Alors, il paraît que vous savez raconter de belles histoires? Qu'est-ce que vous venez de raconter aux hommes ?» Je lui répondis que je leur avais parlé de ce que j'avais vécu à la guerre. Il commença alors à me prendre à partie: «Quoi, vous voulez dire qu'un général allemand aurait donné l'ordre d'achever des blessés français !Je lui dis: «Mon adjudant, cet ordre a été effectivement donné au niveau de la brigade, le 26 août 1914, et le général Stenger commandait notre brigade. » L'adjudant se mit alors à hurler: « Retirez tout de suite cette affirmation, ou bien vous en subirez les conséquences !» Je lui répondis ;« Je ne peux pas retirer mon affirmation, puisqu'elle repose sur la pure vérité. » «Très bien, disparaissez, on va s'occuper de vous !» hurla alors le sous officier. Supprimer Données issues de Google Maps Fribourg-en-Brisgau, Allemagne www.freiburg.de Afficher dans Google Maps 47.999, 7.8421 |
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Pages
- Itinéraire 3 Combats en lorraine septembre 1914
- Itinéraire 4 (46) Attaque de Violaines, 22 octobre 1914
- Itinéraire 5 Envoyé à l’arrière, février 1915
- Itinéraire 6 Retour au front: dans la neige des Carpathes mars 1915
- Itinéraire 7 Combats et tourments dans les Carpathes, avril 1915
- Itinéraire 8 austro-allemande mai 1915
- Itinéraire no 1 Dominique Richert
- Itinéraire no2 Dominique Richert
- Les cahiers de Dominique Richert 1
- Les cahiers de Dominique Richert 2
- Les cahiers de Dominique Richert 3
- Les cahiers de Dominique Richert 4
- Les cahiers de Dominique Richert 5
- Les cahiers de Dominique Richert 6
- Les cahiers de Dominique Richert 7
- Richert, Dominik, Louis Barthas allemand,
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