La Dépêche du Midi
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Publié le 21/11/2018 à 03:50
La Dépêche du Midi
La municipalité a clos le centenaire de la Grande Guerre, jeudi 15 novembre, par une conférence sur Louis Barthas. Tonnelier et militant engagé SFIO, ce Peyriacois a combattu sur tous les fronts. Autant de lieux d’où il écrivait à son épouse tout ce qui lui arrivait. Démobilisé le 14 février 1919, Louis a repris sa vie d’avant, tout en retranscrivant ses notes dans des cahiers. Il lui en a fallu dix-neuf, soit 1732 pages comportant 333 illustrations dont 309 cartes postales, pour tout raconter.
Des valeurs humanistes
En 1979, bien après son décès, le texte intégral de son récit a été édité. «Les carnets de guerre de Louis Barthas» sont un remarquable témoignage sur le quotidien des Poilus. Dépositaires de cet héritage, Annie et Georges Barthas, petits-enfants de Louis, se sont donné la mission de le partager pour promouvoir les valeurs humanistes de leur aïeul. Le couple s’est dit «ravi d’être à Peyriac, notre village, pour parler de notre grand-père». Son émotion a gagné la nombreuse assemblée au fur et à mesure des propos appuyés d’un diaporama réalisé par André Authier.
Les rêves du caporal tonnelier ont fait leur chemin puisqu’un monument a été érigé là où il l’avait imaginé pour «célébrer un moment de fraternité» entre soldats ennemis ; ses valeurs aussi grâce aux actions conjuguées de son petit-fils et de l’association locale regroupant ses «Amis».