Son bureau est encore en cours d’aménagement, tout comme le circuit d’exposition dont les vitrines n’ont pas encore fini de se garnir. Née en région parisienne mais originaire de Dijon, où elle a grandi, Marion Lavaux, 25 ans, vient donc de poser ses bagages dans le Sundgau pour prendre la direction du futur Mémorial de Haute-Alsace , dont l’inauguration est prévue le 9 mai prochain à Dannemarie.
–LA -TV EST LA —————————————————————————————————————————————————————————————————————————
Une directrice de 24 ans
Crise sanitaire oblige, la commune de Dannemarie a dû faire passer des entretiens en visio pour recruter les deux futurs salariés du Mémorial de Haute-Alsace. Mardi soir, le maire Alexandre Berbett a annoncé le nom de la future directrice du musée, dont l’arrivée est prévue le 4 janvier. Il s’agit de Marion Lavaux, 24 ans, diplômée de l’École nationale des Chartes. Archiviste et paléographe de formation, la jeune femme affiche déjà un CV impressionnant : elle a travaillé à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, à la National Gallery of Art de Washington, au Centre des monuments nationaux et au Musée d’Orsay. « C’était presque inespéré pour Dannemarie de trouver un profil comme ça », a souligné le maire. La nouvelle directrice du mémorial viendra se présenter plus longueme
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« Nous avons un grand nombre de factures en attente. » Lors de la dernière séance du conseil municipal, mardi 1er décembre, le maire de Dannemarie Alexandre Berbett a brièvement rappelé le contexte de ce nouvel emprunt : des finances dégradées , un déficit record… et des factures à honorer tout de même pour boucler le chantier du Mémorial de Haute-Alsace. « On en est à aujourd’hui à environ 800 000 € de retards de paiement », note l’élu, signalant que le plan de financement tablait déjà sur 300 000 d’emprunt minimum, auxquels s’est ajoutée une enveloppe de 700 000 € d’emprunt supplémentaires, déjà prévu au budget.
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Mardi soir, le maire de Dannemarie a donc proposé le recours à un nouveau prêt de 1,2 million d’euros (sur une durée maximale de 25 ans). « Si on veut pouvoir payer les fournisseurs à peu près en temps et en heure, et donc toucher les subventions, il faut qu’on prenne cet emprunt. » Sans ce nouveau crédit, la commune risquerait de terminer l’année avec un compte administratif « en déséquilibre » et « un déficit important en termes d’investissement ». Ce qui provoquerait « une saisine automatique de la Chambre régionale des comptes. C’est ce qu’on veut éviter », souligne Alexandre Berbett. Le maire évoque aussi le chiffre de « 800 000 € de recettes incertaines », notamment sur une subvention d’État de 380 000 €. « On défend le dossier bec et ongles, mais ce n’est pas du tout gagné. »
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Ce nouvel emprunt de 1,2 million d’euros pourrait en partie être remboursé par anticipation, « si on a de bonnes surprises et que toutes les subventions tombent », précise le maire, rappelant que la commune a également un prêt relais de 700 000 € à honorer. « En ce moment, dès qu’on reçoit des avances de subventions ou des remboursements de TVA, aussitôt rentré, ça sort », résume Alexandre Berbett. « Normal quand on lance un investissement de 3 millions d’euros, avec 3 millions de subventions », selon l’ancien maire Paul Mumbach. « C’est un état de fait mais non, ce n’est pas normal », lui répond son successeur. La décision a finalement été votée à l’unanimité.
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Une convention « née dans la douleur »
Autre point à l’ordre du jour, mardi 1er décembre, la convention de fonctionnement du mémorial, qui unit la commune à l’association Les tranchées oubliées. « Une convention qui est née dans la douleur, puisqu’elle a fait l’objet d’âpres négociations depuis six mois. Avec de nombreuses concessions de la part de la commune », a insisté Alexandre Berbett, pointant « les difficultés de dialogue avec le président ». En octobre, Jacky Sontag avait fini par annoncer sa démission du poste de président et son retrait pur et simple du projet , « comme ils nous en menaçait depuis le début, dès que nous n’acceptions pas de céder à la moindre de ses exigences », lance Alexandre Berbett. « Nous avons décidé d’arrêter les négociations et de ne plus céder aux moindres caprices de ce président d’association. »
« La volonté de la municipalité a toujours été de travailler avec l’association, ajoute le maire. Un mémorial de cette envergure a besoin d’une politique d’animations, qui ne peut reposer que sur des bénévoles, des passionnés qui prennent du temps pour faire vivre ce lieu. Qui que soit le prochain président de l’association, je souhaite que l’on puisse travailler avec eux. »
« Aujourd’hui, on peut penser ce que l’on veut de ce projet, mais c’est dans l’intérêt de tous qu’il aboutisse, réagira le conseiller d’opposition Hugues Demichel. Tout le monde a tout à y perdre si ça ne marche pas ». Si la municipalité compte toujours sur l’association, « nous avons un certain nombre de contacts très intéressants », explique aussi Alexandre Berbett. À commencer par Jean-Pierre Verney, dont la collection fut à l’origine du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. « Nous avons des pistes pour des expositions temporaires ou étoffer les collections. »
Des interrogations subsistent quant à la future tranchée reconstituée du mémorial, qui devait présenter une autre partie de la collection personnelle de Jacky Sontag. « Ça ne sera peut-être pas la même chose que ce qui est prévu au départ », explique le maire. La convention de fonctionnement a été adoptée, malgré deux abstentions et… en l’absence de Paul Mumbach, auquel le maire avait demandé de s’absenter de la réunion, en raison de ses liens étroits avec l’association (dont il est président d’honneur).
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DU GRENIER AU MUSEE 100 ans aprés.
L’ex-bâtiment Peugeot de Dannemarie commence à se remplir : le cheminement qui retracera l’existence des soldats français et allemands de 14-18, face à face, est bien installé, de même que la tranchée pédagogique. Les élus et la sous-préfète d’Altkirch ont visité le site mardi soir.
C’est tout un symbole : l’ancien maire de Dannemarie, Paul Mumbach, et le nouveau, Alexandre Berbett, entourant la sous-préfète d’Altkirch, mardi soir, lors de la visite du site en cours d’installation. Les deux hommes ont plutôt l’habitude d’être dos à dos. La hache de guerre politique autour de l’édifice a été enterrée pour quelques dizaines de minutes, à l’instar des Poilus de la Grande Guerre et de leurs homologues allemands qui, dans quelques mois, seront face à face pour l’éternité dans les salles du Mémorial.
À l’issue de la découverte de la muséographie en cours de montage, la remarque vient d’Emmanuelle Guenot, la sous-préfète d’Altkirch, qui n’avait jamais vu l’intérieur du bâtiment : « Une réussite architecturale, une belle réhabilitation, je ne m’attendais pas à ça ». Et surtout : « J’ai un support visuel maintenant », elle pourra donc plaider la cause en plus haut lieu. Ensemble, Paul Mumbach et Alexandre Berbett lui ont rappelé que le Contrat de ruralité qu’ils ont chacun appelé de leurs vœux auprès de l’État, dans l’ancien et le nouveau mandat de maire, est à l’instruction. « On attend désormais de vos nouvelles » afin d’apporter un complément budgétaire au projet, conséquent. Au-delà du message politique, ce sont surtout des lieux inédits dont les élus ont eu la primeur, ce que le public verra dans quelques mois sans doute, l’inauguration du Mémorial étant toujours fixée au 9 mai 2021.
Pour l’instant, les panneaux sont en train d’être mis en place, la tranchée pédagogique, qui sera remplie et gérée par l’association Tranchées oubliées , est terminée. Reste encore à mettre en scène les objets, les mannequins, le mobilier, les cartels explicatifs, les écrans pour les films vidéo qui émailleront le parcours. Celui-ci démarre après un accueil dans un vaste hall aux murs blancs et garde-corps bleu horizon qui galbent le monumental escalier vers le premier niveau.
Un Mémorial voulu en trois langues
Là, les architectes maîtres d’œuvre du projet, Johann et Vidian Froeliger, du cabinet FFW Architecture, ont fait sauter une partie de la dalle pour donner toute l’aisance à l’accueil. « Un hall très clair, baigné de lumière, avant de plonger dans un univers plus sombre », remarque Vidian Froeliger. La première salle, « pour se mettre dans le bain », est une descente vers le début de la guerre, jusqu’à la tranchée pédagogique, « la guerre de position ». Toujours en trois langues, français, allemand et anglais, les visiteurs y découvriront le képi rouge garance, inédit, du caporal Peugeot, premier mort du conflit. Et aussi « la spécificité de toute l’histoire alsacienne », notamment à travers les carnets de Dominique Richert, incorporé dans l’armée allemande, tandis que son cousin Xavier intégrait l’armée française. Voilà pour les éléments permanents, annoncés pour l’instant. Une salle est également prévue pour les expositions temporaires, « toujours en lien avec l’Alsace, mais qui couvriront le champ de 1870 à 1994 », précise Jacky Sontag, président des Tranchées oubliées. Le reste se met en place doucement, l’ensemble sera sans doute visible au printemps. Il est déjà prometteur. PLUS WEB Voir notre diaporama sur www.lalsace.fr et www.dna.fr SURFER Le projet se dévoile virtuellement sur le site du Mémorial,
Les cahiers tremblent le 10 octobre 2020
Mémorial de Haute-Alsace : les Tranchées oubliées claquent la porte
La rupture semble consommée entre la municipalité de Dannemarie et l’association à l’origine du Mémorial de Haute-Alsace. Face aux relations compliquées avec la nouvelle équipe élue en mars, le président Jacky Sontag dit son « ras-le-bol » et envisage un retrait partiel du projet.
Par Vivian MILLET – Hier à 05:01 – Temps de lecture : 3 min
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« La décision a été dure à prendre, mais l’association des Tranchées oubliées se retire de la vie et de l’aide à la gestion du Mémorial de Haute-Alsace. » On savait les relations compliquées entre le nouvel exécutif de Dannemarie et l’association présidée par Jacky Sontag, proche de l’ancien maire, Paul Mumbach. Cette fois, le point de rupture semble avoir été franchi. Mercredi 7 octobre, le président claquait la porte d’une réunion organisée avec la mairie. Un nouvel épisode qui illustre les vives tensions à l’œuvre autour du futur musée, dont les travaux sont en voie d’achèvement dans l’ancien bâtiment Peugeot. « La gestion et le travail solitaire de l’équipe du maire Alexandre Berbett sont inadmissibles », fulmine Jacky Sontag.
« Il n’y a pas de raison qu’on ne trouve pas d’accord »
Hier à 05:01 – Temps de lecture : 2 min
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« Notre but, c’est que le projet fonctionne », réagissait ce vendredi 9 octobre le maire de Dannemarie, Alexandre Berbett. « C’est aussi dans l’intérêt de la Ville, qui a mis beaucoup d’argent dedans. » S’il est bien conscient de « l’investissement bénévole et du travail mené par l’association », l’élu reconnaît « des relations compliquées » avec le président des Tranchées oubliées, Jacky Sontag. « Quand on se prend des quolibets à chaque réunion, ça n’aide pas vraiment au dialogue… »
« On a fait notre travail », embraie Alexandre Berbett, qui met en avant les « concessions » déjà faites à l’association. Une quatrième version de la convention a ainsi été élaborée, avec certaines formulations revues et corrigées, notamment sur la question des entrées gratuites, prévues uniquement pour « les bénévoles participant activement à l’activité du Mémorial ». Autre point en discussion : la question des dons faits dans le cadre du Mémorial, « qui doivent aller en priorité à la Ville ». La commune a également accédé à la demande de l’association pour la création d’un conseil de gestion incluant les bénévoles. « Le fonctionnement du Mémorial se fera en concertation avec la Ville et l’association », résume Alexandre Berbett.
« Il ne faut pas dire que la commune ne fait pas d’efforts dans cette histoire », défend le maire, rappelant que la convention prévoit aussi la mise à disposition de locaux. Un Mémorial sans les Tranchées oubliées ? Impensable selon Alexandre Berbett : « Le projet ne pourra fonctionner que si l’association est vraiment partenaire. On ne peut pas avoir un Mémorial coupé en deux, ça ne marchera pas », insiste le maire, qui mise sur la conciliation et le dialogue : « Il n’y a pas de raison qu’on ne trouve pas un accord. »
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le 13 octobre 2020
POLITIQUE [Vidéo+diaporama] Dannemarie, une commune face au « surendettement »
Une centaine de personnes a assisté à la réunion publique consacrée à la situation financière de la commune, ce mardi 13 octobre, au Foyer de la culture. Les conclusions de l’audit commandé par la nouvelle équipe sont sans appel : surendettée, la Ville de Dannemarie va devoir se serrer la ceinture.
Par Vivian MILLET – 05:05 – Temps de lecture : 5 min
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Un « effort » demandé aux Dannemariens
Un constat financier alarmant, des habitants tantôt médusés, tantôt en colère… et quelques échanges houleux sur fond de règlements de compte entre nouveau et ancien maires : la réunion publique organisée ce mardi 13 octobre a attiré une centaine de personnes au Foyer de la culture de Dannemarie.
Preuve que « le sujet intéresse et que cet exercice de démocratie est pertinent », selon le maire, Alexandre Berbett, qui tenait à jouer la « transparence » face à « une situation financière qui nous était apparue dégradée dès les premiers jours du mandat ».
« Un endettement sous-évalué »
Mardi soir, le premier magistrat a rapidement laissé le micro à Thierry Grégoire, du cabinet parisien PIM (Public impact management) auquel la nouvelle municipalité avait commandé un audit financier à son arrivée aux affaires. Les conclusions de l’étude sont sans équivoques et font état d’une situation financière « catastrophique », entre « endettement sous-évalué », capacité d’auto-financement en berne, factures en souffrance, problèmes de trésorerie et nouveaux emprunts à réaliser pour faire face aux dépenses. La cause principale : le coût du futur Mémorial de Haute-Alsace , dont l’inauguration reste prévue le 9 mai 2021. Une réalisation dont le plan de financement a réservé des surprises à la nouvelle majorité. Précisons d’emblée qu’aucune irrégularité ou malversation n’a été relevée, ni par le cabinet, ni par les pouvoirs publics, sur la gestion de la précédente équipe municipale. L’audit mené entre septembre et octobre révèle cependant des chiffres « qui ne correspondent pas à la réalité », résume Thierry Grégoire : notamment 1,8 millions d’euros d’engagement non traduits dans les comptes.
« En métropole, à commune équivalente, je n’ai jamais vu une situation pareille »
En 2019, les marchés signés auprès des entreprises pour le Mémorial avaient dépassé l’autorisation de dépenses prévue au budget par le conseil municipal. « Une situation qui n’aurait pas dû arriver », signale l’expert qui évoque une dette de plus de 3 millions d’euros fin 2019 et un déficit de l’ordre de 2 millions. « Une commune peut être en déficit dans la limite de 10 % de ses recettes de fonctionnement. 2 millions d’euros, c’est 78 %. On est à près de huit fois le plafond autorisé. En métropole, je n’avais jamais vu une situation pareille », assène Thierry Grégoire devant une assemblée visiblement estomaquée.
« Les élus doivent garder le contrôle de leur commune »
« Pour lancer des projets d’investissement tels que ceux de fin de mandat, notamment le Mémorial, avec, en perspective le groupe scolaire, il fallait simplement une petite prospective pour se rendre compte que ces deux opérations allaient remettre en cause les équilibres financiers de la commune », poursuit Thierry Grégoire. « Il aurait fallu attendre de reconstituer des marges de manœuvre financières. Se lancer dans des projets si importants, financièrement, c’était aller droit vers le surendettement massif. »
« Ce n’est évidemment pas un cadeau pour la nouvelle équipe de devoir régler ces problèmes gigantesques », poursuit Thierry Grégoire, pour qui « les élus doivent garder le contrôle de leur commune ». Si rien n’est fait d’ici 2022, « c’est le préfet et la Chambre régionale des comptes qui interviendront et régleront le budget de la commune. » Une mise sous tutelle que celle-ci veut à tout prix éviter.
Impossible de financer le projet d’école
« La prospective sur le mandat est extrêmement mauvaise », reconnaît le consultant du cabinet PIM, qui évalue à 2,3 millions d’euros le montant d’emprunt à réaliser en 2020 pour faire face aux dépenses du Mémorial. Soit « presque 1000 € par habitant »…
« Une bonne partie des factures (globales, NDLR) en attente, ce sont des fournisseurs qui attendent d’être payés. Il faudra emprunter à court terme pour les payer. » Et pour cause : la réception du chantier est prévue dans une quinzaine de jours.
« Ouvrir le Mémorial, sinon, pas de subventions »
« Le Mémorial, on est obligé de l’ouvrir sinon, on ne touchera pas les subventions, explique le maire, Alexandre Berbett. Mais il faudra être très attentif à éviter une dérive des dépenses, on évaluera la situation au bout de deux ans et on en tirera toutes les conséquences. »
Face à une telle situation, impossible pour la commune de financer le projet d’école. « Clairement, pour les cinq prochaines années, il n’y aura pas de nouvelle école », regrette Alexandre Berbett, qui ne désespère pas de lancer le projet d’ici la fin du mandat. « Ce n’est pas une promesse, c’est une espérance », a prévenu l’élu.
Dannemarie | Billet – Une « stratégie » qui se retourne
Courageuse, la nouvelle équipe municipale de Dannemarie qui voulait expliquer à ses ouailles la « véritable » situation financière de la commune. Courageuse aussi, l’ancienne équipe, venue se confronter à la population. D’une seconde à l’autre, au fil de la réunion, la salle a menacé de se retourner. Il y eut des éclats de voix et les habituelles invectives entre Paul Mumbach et Alexandre Berbett, le premier rappelant au second qu’il a fait partie, durant deux mandats, de son équipe. Le deuxième, qui a pris l’habitude de ces reproches, use désormais de réponses bien rodées.
N’empêche, Paul Mumbach justifie toujours ses choix. Déplorant n’avoir reçu le détail de l’audit financier qu’à 16 h ce mardi après-midi, il s’en prend à un « exposé mathématique. Mais dans la réalité, ça n’est pas aussi dramatique que ça ». Tollé dans la salle. L’opinion bascule. L’ancien maire reste bloqué sur sa « stratégie » : « Des subventions, notamment européennes, vont encore tomber à la fin du projet du Mémorial ». Le 2e adjoint, Nicolas Holleville, précise : « 807 000 euros encore en attente… » L’expert intervient : « Vous prenez le risque de transformer ce qui ne viendra pas en nouvel emprunt »
Des Dannemariens quittent la salle. L’ancien maire persiste : « Même si nous avons tort, ça n’est pas une façon de faire, ce type de réunion ». Le public s’échauffe quand Paul Mumbach justifie la réalisation du Mémorial avant la nouvelle école : « Elle demandait plus de négociations car on accueille un tiers d’élèves de l’extérieur ». Coup de grâce du nouveau maire : « On a eu des avances de subvention alors que le projet n’avait pas encore démarré, c’est fort ! Il va falloir les rembourser ». De l’ordre de 150 000 euros. À mettre sur l’ardoise.
Après la réunion, l’ancienne municipalité, qui reste, pour quatre personnes, dans l’opposition, n’a pas musardé. Car cette partie-là, visiblement, était perdue.
Karine FRELIN
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