Il  ne permettra pas que ses fils aient à revivre ce qu’il a vécu lors de la guerre de l914-1918.

Dominique-Richert-deporte-w

Dominique Richert déporté par mesure de représailles

selon la loi allemande Sippenhaft
https://www.1418-survivre.net/dominique-richert-deporte-par-mesure-de-represailles/

J’ai fait des recherches sur le camp de HEILBRONN

page ou on site ce nom

http://www.dpcamps.org/heilbronn.html

puis sur Wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Heilbronn

ou on parle d’un camp de 1000 prisonniers

En septembre 1944, les SS construisirent dans le district de Neckargartach un camp de concentration et un camp satellite de KZ Natzweiler-Struthof. Dans ce camp de concentration on dénombrait parfois plus de 1 000 prisonniers. Ces prisonniers ont été exploités pour l’industrie de la défense mais aussi au profit de la ville dans diverses tâches de travaux forcés. Dès décembre 1940, la ville fut régulièrement la cible de raids aériens. Le plus destructeur fut celui du où la vieille ville fut totalement détruite et plus de 6 500 personnes furent tuées. Lorsque les troupes américaines arrivèrent dans la ville le la ville ne comptait plus que 46 350 habitants.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 Heilbronn, faisait partie de la zone d’occupation américaine. En seulement quelques années, la ville totalement dévastée fut reconstruite. L’autoroute Heilbronn-Mannheim, avec son pont monumental qui surplombe le Neckar fut ouvert à la circulation en 1968 et l’A81 allant jusqu’à Würzburg en 1974. Ces différentes constructions d’infrastructures ont permis à l’économie régionale de devenir plus importante.

Recherche sur le camp de Heilbronn

A faire des recherches aux archives sur Heilbronn

Heilbronn se trouvait  prés d’ usines et des mines de sel (Kochendorf près de Heilbronn)

Exemple d’un soldat prisonnier français mort à Heilbronn

J’ai finalement trouvé dans les archives familiales un compte rendu écrit par Dominique qui est le suivant.

DECLARATION 

Note explicative concernant ma déportation en Allemagne

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Je soussigné RICEERT Dominique, né le 4 mai 1993, déclare sur l’honneur la véracité de ce qui suit.

Le 3 octobre 142 nos deux fils

RICHERT Ulrich, né le 7 juillet 1922, et RICHERT Marcel, né le 4 août 1924 ont été réfractaires à l’incorporation de force dans l’armée allemande et se sont évadés d’Alsace pour rejoindre la zone dite libre. (Nous étions parfaitement au courant de leur décision et les avions même poussés pour mettre l’évasion en exécution.) Ils ont passé par la suisse où ils ont été emprisonnés pour passage illégal de la frontière. Après leur libération ils ont rejoints le sud de la France. Ulrich s’est engagé au 153e. R.I.A. à Lyon, Fort Lamotte, il a servi jusqu’à dissolution de l’armée d’armistice en fin novembre 1942. En 1943 tous les deux ont été membres de la Résistance, par la suite ils ont combattu dans les rangs du maquis du Gers (Voir en annexe les certificats qui attestent leur participation aux combats livrés par la résistance.

Le 1er mars 1943, avant le lever du Jour, le village de le village de saint Ulrich a été encerclé par les allemands. Au moment o j’ai voulu sortir de la maison pour fourrager un soldat en armes an’ interpelle et me demande mon identité. Quand je l’eus déclinée il me dit que j’ai un quart d’heure pour me préparer vu qu’on allait procéder à ma déportation ainsi qu’à celle de ma femme. Le soldat est rentré dans la maison et pendant nos préparatifs il ne nous a pas quitté d’une semelle. Il nous a suivi dans toutes les chambres l’arme à la main. Pendant ce temps d’autres familles du village subissaient le même sort. On nous a rassemblé à l’école du village et là le Gestapo de Altkirch nous a fait subir un interrogatoire serré. Ils voulaient absolument savoir où se cachent nos deux fils. Nous avons affirmé ne rien savoir et ne pas avoir été mis au courant de leurs agissements. Après on nous a fait sortir pour nous parquer dans des autobus avec nos maigres bagages. Des soldats refoulaient la population consternée et personne ne pouvait s’approcher des condamnés à moine de 100 mette. Nous avons été conduits d’abord à Carspach où l’on nous a enfermé dans l’école ménagère. 2 jours après nous avons été parqués dans un train pour une destination inconnue. Nous avons voyagé jusu’à SCHELKLINGEN (dans le Wurtemberg et avons été internés dans le camp qui se trouvait dans ce pays. Quinze jours après on nous a transporté à  GOCHSEN, (près de Heilbronn) et on nous a utilisé pour les travaux de la culture. Nous avons travaillé en été jusqu’à 18 heures par jour sans le moindre moment de répit. Ma femme a dut effectuer des trvaux qui sont destinés aux hommes comme par exemple labourer. Elle s’est complètement ruinée la santé, a contracté une maladie cardiaque, des ulcères variqueux aux jambes et un lumbago chronique qui la fait beaucoup souffrir. Elle a été portée invalide cornu victime civile de la guerre et touché une pension de 15% pour ses ulcères. La maladie cardiaque est portée comme incapacité de 15% et figure seulement pour mémoire sur décision de rente (chose que je n’arrive pas à comprend). J’ai été moi-même en traitement à l’hôpital de saint Morand après mon rapatriement—vu que j’ai contracté un catharre chronique de la gorge et j’avais également une dysenterie qui ne voulait pas passer.

Nous avons été libérés par les américains le 8-4-1945 par les américains et on nous a rapatriés au mois de mai 1915.

Je crois remplir les conditions pour bénéficier des dispositions pour bénéficier des dispositions de la loi n° 48-1404 établissant le statut et les droits des déportés et internés politiques, et vous prie de bien vouloir prendre mon dossier en considération.

Richert Dominique

HILDA RICHERT évoque cette période.

 » Il n’était pas content qu’ils étaient allés dans le maquis « 

Dominique Richert était surnommé Nickel

Dominique Richert habitait la ferme au 17 Rue Principale à St Ulrich 68210