PLAN1- Introduction
– Remerciements
– Les cahiers
2 – La vie de l’auteur.
3 – L'odyssée militaire du sergent pacifiste.
4 – L’apocalypse dénoncée.
5 – Histoire des cahiers.
6 – La notoriété
7 – Enquête
8 – Annexe
1 – Introduction
Mesdames, Mesdemoiselle, Messieurs, je vous souhaite la bienvenue.
Bonjour à tous,
Je suis Daniel Lautié gendre d’Ulrich Richert, fils de Dominique. J'ai rencontré Dominique Richert et sa petite fille il y a déjà 46 ans . Je fais la promotion de ce témoignage avec les outils d’aujourd’hui : Internet et facebook
Je suis ici pour faire une petite présentation du livre de Dominique Richert des "Cahiers d'un survivant"qui vient d'être réédité en français et bientôt le sera en Allemand et est toujours édité en Anglais.
Ce récit soulève quelques énigmes.Dominique Richert est très peu connu et les lecteurs aimeraient en savoir d'avantage. C'est ce que je suis venu vous dire aujourd'hui.
Pour ce faire, je me suis inspiré d'un colloque qu'avait fait Ulrich, son fils, au centre Jean Giono.
– Remerciements
Avant de commencer, je tiens à remercier Monsieur Jacky Sontag qui ayant permis d’intégrer cette présentation à son incroyable exposition " Les tranchées oubliées », a motivé l’éditeur pour une réédition.
Cette réédition est l'aboutissement d'une chaîne de personnes passionnées par ce témoignagee. Je les appelle les "sauveurs de mémoire":
– Jean Claude Faffa par qui tout a commencé.
– Heinrich Böll prix Nobel de littérature.
– Angelika Tramitz, Ulrich Bernd, , historiens et journalistes allemands ,
– l’éditeur berlinois « Knesebeck & Schuler. »
– Marc Schublin et Claudine Richert, les traducteurs en français.
– Bernard Reumaux des « Éditions de la Nuée Bleue ».
– Ulrich Richert, et sa famille.
– David Sutherland traducteur anglais.
Merci aussi à la rédaction, de l'Alsace pour tous les articles parus dans leur quotidien.
– Les cahiers
Il s’agit du récit autobiographique de l’expérience de Dominique Richert pendant la guerre 1914 – 1918
Ils s’agit de neuf livres quarto , écrit en allemand en écriture Sütterlin par Dominique Richert. A son retour, après la guerre comme soldat allemand, dans son Sundgau natal, Dominique Richert écrit ses mémoires de guerre pendant les mois d'hiver. Après cinq ans et demi d'absence, les yeux encore imprégnés de toutes les horreurs vécues, Dominique a voulu se libérer de son obsession, extirper ses souvenirs dans un écrit. Il a rempli neuf cahiers sans corrections, sans mots barrés ni hésitations ou reprises. Dominique savait par coeur ce qu'il voulait écrire. Malheureusement la guerre ne l'a jamais quittée.
A consulter sur mon site internet http://www.1418-
survivre.net/manuscrit/ 2 – La vie de l’auteur.
Dominique Richert est né le 4 mai l893 à Saint Ulrich . L'Alsace est allemande. Il fréquente l'école du village. Presque toutes les écoles d'Alsace sont logées à la même enseigne. Dominique apprend l'histoire de l'Allemagne et écrit en gothique, (écriture pointue Sutterlin – Deutsche Kurrentschrift ou l'allemand "Sütterlin). Il a utilisé cette écriture pour rédiger ses mémoires de guerre. Le Français est banni. L'intéressé ne sait ni le lire ni l'écrire, ni le parler.
Dominique, est doué. Il est apprécié par son instituteur. A l3 ans, à la fin de sa scolarité, son maître insiste auprès son père pour que Dominique poursuive les études.Hélas, la petite exploitation agricole avait besoin de bras et d'argent.
Dominique participe aux travaux de la ferme.
Un certain hiver, il se fait embaucher par la Société des travaux de la ligne de chemin de fer de la Largue . L'hiver suivant il travaille à la confection du ballast et à la pose des rails
A 14 ans , embauché comme garçon de course, il a la fierté de remettre à son père la pièce de 20marks en or qu’il avait gagné.
Pour un salaire de misère, les hivers suivants, Dominique travaille comme bûcheron ou comme terrassier dans les étangs. Le travail occasionnel était rare et les bras courageux fort nombreux
Donc Nickel est jeune agriculteur de Saint Ulrich très intelligent et remarqué par son instituteur. On le surnommait Nickel pour ne pas le confondre avec Dominique de son père.
Dominique effectue son service militaire dans l'armée allemande le l6.lO.l9l3. Au ll2e Régiment d'infanterie, caserne Lefèvre à Mulhouse. La guerre le surprend pendant son service actif.
Il reçoit le baptême du feu lors de la bataille de Mulhouse. Les allemands ont contré l'offensive du Général Pau. Le régiment de Dominique avait pour mission de prendre d'assaut le terrain d'aviation de Habsheim. De nettoyer Habsheim et Rixheim, ainsi que le vignoble environnant
Dominique a en face de lui, dans les rangs de l'armée Française, un petit cousin : Auguste Richert, le futur Général bien connu. créateur du Képi blanc des lègionnaires. Les deux apparentés, sans le savoir se faisaient face.
Notre anti-héros a été obligé de se battre sur les fronts de l'ouest et de l'Est, Lorraine, Nord de la France, Notre Dame de Lorrette, Somme, Carpates, Pologne, Front de la Russie du Nord. Occupation de la Lituanie et de la Lettonie puis retour sur le front de l'Ouest, où il a pris part à la dernière offensive allemande, dans le secteur de Villers-Bretonneux.
Sa compagnie, continuellement décimée, sera reconstituée chaque fois avec des réservistes et retournera à l'abattoir. Il rejoint les lignes françaises dans le secteur de Nancy dans la nuit du 23 au 24 juillet l9l8.
Il est de retour à Saint Ulrich en janvier 1919
De sa compagnie, forte de 28O militaires au moment de l'entrée en guerre, il ne reste plus , au premier janvier l9l5 , que cinq survivants qui avaient participé à toute la campagne. Les autres sont tués, blessés, malades, infirmes, détraqués et fous. Il faut y ajouter de nombreuses centaines de réservistes qui ont reconstitué la conpagnie chaque fois qu'elle fut décimée.
De retour, il remplit ces 9 cahiers d’un seul jet.
Il retrouve son village, se marie avec Mademoiselle Adèle Kayser, la fille du meunier. Deux garçons sont nés de cette union.
La main funeste de la guerre de l939-45 s’abat à nouveau sur lui. Il est déporté par les Nazis début février l943 avec son épouse. Il avait refusé que ses deux fils ne subissent un sort identique au sien. Il les a incités à s'évader d'Alsace, pour se soustraire à l'enrôlement de force dans la Wehrmacht. Les époux ont été rapatriés en mai 45, totalement brisés.
Dominique s'est éteint le 28 mars l977 à Saint-Ulrich. Dans sa quatre vingt quatrième année. Il repose le sommeil du juste, à l'abri du clocher de son village.
Grand mère a fait ériger une croix au bord de la route au haut du village de Saint Ulrich, conformément au voeu qu'elle avait prononcé. « Le retour, après la guerre de tous les membres préservés de la famille ».
A cet endroit s'est élevé une autre croix, en polychrôme. Elle était entourée de trois sapins.
A la libération du village, un obus de char l'a fait éclater en morceaux, décapitant aussi deux des sapins. Le troisième également blessé, a séché quelques années après la guerre. La croix de grand mère remplace celle qui a été détruite.
3 – L'odyssée militaire du sergent pacifiste.
(1) On peut utiliser la table de matières pour retracer le parcours militaires de Dominique.
Je ne rentrerai pas dans le détail de ce parcours. La table des matières du livre récapitule bien cette odyssée. Annexe 1
Je peux vous diffuser la carte de son parcours militaire. Dominique Richert l’avait tracée sur une grande feuille cartonnée avec des crayons de couleurs et avait retracé tout son parcours européen . Cela fut volé par des brocanteurs non scrupuleux.
J’ai choisi de vous présenter son parcours différemment sous forme de statistique.
– Statistiques
– 5 affectations différentes de régiments :
le 112, le 44, le 41, le 260 et 332 Infanterie-Regimenter:
– 12000 Kms parcourus à travers l’Europe :
– 22 participations à des combats sur des fronts différents.
– 4 ennemis de nationalités différentes ( français , russes, anglais, hindous, polonais russes).
Rencontre des indochinois, des arabes des noirs et des américains.
– 2 types d’armement – fusil – mitrailleuse : a assisté au premier combat de char.
– 3 légères blessures (éclat de shrapnell), éraflure due à une balle.
– 2 fois malade.
– grave dysenterie avec pronostique vital engagé octobre 1915
– grippe espagnole juillet 1918
– 1 attaque au gaz
– 2 permissions
– 3 noëls passé au front
– 2 ports d’uniformes :
* uniforme militaire allemand
* uniforme militaire français
Temps passé dans la grande guerre.
– 5 ans et 3 mois
On a vu la vie de Nickel civile et militaire,.On va voir le contenu de ces cahiers.
– Après avoir séjourné quelques temps dans un tiroir, les cahiers avaient disparus dans une caisse, au grenier.
Ils ont été redécouverts par son fils en l958, à l'occasion d'un rangement. L'un d'eux avait été grignoté aux trois quarts par les souris. Après beaucoup d'insistance, le vieux combattant a récrit quelques pages. Trait d'union entre le cahier précédent et le suivant.
Claude Faffa jeune docteur en économie, ami de la famille et tout spécialement de Dominique ne manquait jamais de discuter avec Nickel, prénom raccourci de Dominique, pour le différencier de son père qui portait le même prénom. Lors de ses passages à Saint Ulrich, la guerre est abordée à chaque rencontre.
Nickel lui confie ses mémoires. C'est le premier qui a reconnu la valeur du Manuscrit. Il l'a transcrit en écriture latine sur une vielle machine à écrire en allemand, convaincu que l'odyssée de Dominique avait besoin de lecteurs. Il fait une quinzaine de Ronéo avec du papier de récupération de son entreprise. Il n'a pourtant pas trouvé aux alentours de l96O un éditeur allemand intéressé à la diffusion du récit. La deuxième guerre était encore trop proche dans les mémoires.
Nickel dit à Jean Claude Faffa « tu perds ton temps, ils ne voudront jamais les éditer, Les allemands resteront toujours des allemands. »
Heinrich Böll, Prix Nobel de la Littérature qui avait reçu un exemplaire du mémoire, l'a transmis aux archives militaires de la R.F.A à Fribourg.
C'est là que deux jeunes Berlinois, journalistes et historiens. Berndt Ulrich et Angela Tramitz l'ont découvert. Enthousiasmés, ils ont recherché l’auteur de ces cahiers. Jean Claude Faffa était introuvable et c’est à la suite d’une enquête qu’ils ont retrouvé les fils de l'auteur. Ils ont effectué des recherches dans les archives militaires (ll2e. Régiment d’infanterie) et ont constaté que tout dans le récit de l'auteur était exact. Dates, lieux, camarades, pertes etc… Ils ont trouvé un éditeur pour réaliser et diffuser le livre.
L'ouvrage raconte, dans un langage poignant simple et clair, les aventures guerrières de Nickel. Il retrace de façon lapidaire et précise l'horreur chaque jour renouvelée. L'absurde massacre, la faim, la soif, le froid, la peur, a pluie la boue, la neige les cris des blessés, le sang, les membres disloqués, la haine à l'encontre des gradés et des responsables de la tuerie, les ordres absurdes et dégradants, les mutilations, les humiliations continuelles. Il montre l'homme dans une indescriptible et inhumaine situation, sans pour autant que l'auteur n'abandonne son humanité. Il gardera intacte sa faculté de jugement. Mais aussi sa chaleur humaine, son intérêt, sa pitié, sa compassion. L'auteur s'est continuellement opposé à la brutalité. Il a essayé, dans la mesure de ses faibles moyens, de porter assistance à plus malheureux que lui ou à moins débrouillard. Son attitude lui a permis d'écrire ce que des millions n'ont osé exprimer : la peur, le désespoir, le dégoût et le souhait d'échapper à cette funeste et soi-disant héroïque existence.
Analyse d’Ulrich Richert : voir annexe 2
5 – La notoriété Le livre est connu internationalement . On le trouve dans les bibliothèques universitaires françaises, allemandes, anglaises , américaines et canadiennes ( Toronto).
Il est très connu à l'université de Toulouse et de Montpellier où Remy Cazals confronte les carnets du tonnelier " Louis Barthas" avec les cahiers de "Dominique Richert". devant ses étudiants. Hilda Inderwildi
La Presse
articles régionaux écrit par Bernard Jurth, François Dangel, SERGE HARTMANN
articles nationaux Le Monde " LES TRACES D'UNE GUERRE" Le Monde
articles Sur le Net Zeit Online
articles de presses Allemandes
Musée
Films
Produit par Oberland TV Mûnchen.
Des documentaires
Pièce de Théatre
– Le groupe théatral de Heichwiller
– TOBIAS KEMPS cahiers d’un survivant de Dominique Richert
Reportage TV
– Interview d' Ulrich Richert, fils de Dominique Richert sur France 3
– TW WDR Deutsche Wellen. Thème : Unglücklich das Land das Helden nötig hat. Volkstrauertag am 18.11
Rencontres scolaires
– Rencontre avec des lycéens de section européenne Allemand du Sud-Ouest
– Der Friedrich Verlag publiziert pädagogische und fachdidaktische Zeitschriften..Des cahiers d'instruction sur la grande guerre en France comme en Allemagne
Les lycéens à la rencontre des écrivains
Expositions
Exposition du Conseil Général du Haut-Rhin. Sur la guerre de 14-18 Responsable Mme Rachel BRASSEUR Archives Départementales du Haut-Rhin 3, rue Fleischhauer 68026 COLMAR Cedex
– 2 0 1 4 Poste d’écoute Horchposten 19 1 4
– Exposition "Menschen in Krieg am Oberrhein"
– Haus der Geschichte Baden Würtemberg, Monsieur Sébastian Dörfler, Adresse :Haus der Geschichte Baden Würtemberg, Urbasplatz 70182 STUTTGART
– Monsieur Bertrand LECOMPTE 7, rue Frédéric Chopin 59350 SAINT-ANDRE lez Lille
Références
– 500 témoins de la grande guerre Livre Remy CAZAL Professeur d’Université à Toulouse a écrit un livre
– 500 Témoins des la Grande Guerre Editions « Ombres Blanches. A la sortie du livre il a organisé une conférence. Ma fille, qui habite à Toulouse, y a assisté.
Hilda Inderwildi: Naissance et constitution d'Une conscience pacifiste Dans les rangs des paysans alsaciens au moment où de la Première Guerre mondiale. L'exemple de Dominik Richert (1893-1977). Dans: Jean-Paul Cahn, Françoise Knopper, Anne-Marie Saint-Gille (Editor.). De la guerre juste à la paix juste. Aspects confessionnels de la construction de la paix dans l'Espace franco-allemand (XVIe-XXe) siècle. Villeneuve d'Ascq (Presses universitaires du Septentrion) 2008, Pages 199-210.
Comment Fighting termine: A History of Surrender édité par Holger Afflerbach, Hew Strachan Oxford University Press 2012, page 266
État,société etmobilisation en Europecoursla Première Guerre mondiale édité par John Horne Cambridge University Press 1997 page 112
Kriegsende 1918: Ereignis, Wirkung, Nachwirkung édité par Jörg Duppler, Gerhard P Groß, Gerhard Paul Groß Oldenbourg Wissenschaftsverlag 1999, page 197
Land No Man of Violence: Extreme Wars dans le 20ème siècle par Richard Bessel Wallstein Verlag 2006 Pages 138-141
soldat allemand Journaux de la Première Guerre mondiale par Robert L. Nelson Cambridge University Press 2011, page 238
The Pity of War par Niall Ferguson New York: Basic Books 1999
La Première Guerre mondiale, Volume 3 par Hew Strachan Viking 2004, page 277
Die unheroischen Kriegserinnerungen des Elsässer Bauern Dominik Richert dans Der Krieg des kleinen Mannes: eine Militärgeschichte von unten par Wolfgang Wette Piper Verlag 1992 Pages 127-135
Première Guerre mondiale par Michel Neiberg La Bibliothèque internationale des Essais surhistoire militaire, Ashgate 2005 Pages 86 et 353
"Modern War in Film: Beste Gelegenheit zum Sterben" . Krieg-film.de .
Récupérée 09/04/2014 . ALMANACH Calendrier Ste Odile Responsable Mme Geneviève Kirmann Rédactrice en chef.
Edition « Les arènes de Paris 27, rue Jacob 75000 Paris Madame Grünstein La Directrice, a fait éditer un livre, sur la guerre de 39-45 tout en faisant aussi référence aussi à 14-18 . Je lui ai adressé un certain nombre de documents. Elle prétend qu’elle me les a retournés. Ils ne me sont jamais parvenus. r.grunstein@arenes.
fr Musique
– La grande guerre en lecture et en musique
Colloques
– Centre Jean-Giono avec :
– Jean Rouaud, auteur du roman Les champs d'honneur qui obtint le prix Goncourt en 1990
– fils de Dominique Richert, auteur des cahiers d'un survivant, un soldat dans l'Europe en guerre 1914-1918
– Alain Scoff, auteur du livre Le pantalon et scénariste du film du même nom réalisé par YVES Boisset, diffusé sur France 2 en décembre 1997
Editions
1 -Beste Gelegenheit zum Sterben
Dominik Richert:Beste Gelegenheit zum Sterben. Meine Erlebnisse im Kriege 1914-1918.Publié par Bernd Ulrich und Angelika Tramitz, Knesebeck and Schüler1989
Dominik Richert:Beste Gelegenheit zum Sterben. Meine Erlebnisse im Kriege 1914-1918.Publié par Bernd Ulrich und Angelika Tramitz, Knesebeck Schüler 1989
2 -Cahiers d'un survivant : Un soldat dans l'Europe en guerre 1914-1918 Broché – 1 juin 1995 de Dominique Richert (Auteur) Marc Schublin ( Traducteur) la Nuée Bleue 1994.
3 –The Kaiser's Reluctant Conscript: My Experiences in the War 1914-1918 (Anglais) Relié – 15 novembre 2012
de Dominik Richert (Auteur), D. C. Sutherland (Traduction) Pen & Épée 2012
Dominik Richert:Reluctant – Réticent Conscrit du Kaiser. Mes expériences dans la guerre 1914-1918.Traduit par DC Sutherland, Pen & Épée 2012
Internet
http://dominique.richert.free.
fr https://www.facebook.com/
1418dominiquerichert http://combattant.14-18.
pagesperso-orange.fr/ Representer/ EC01DominiqueRichert.html http://www.crid1418.org/
temoins/2010/03/21/richert- dominique-1893-1977/ Donc il est connu autant que celui de Louis Barthas. Je reprendrai ce qui dit par HERAN François le 9 novembre 2014
»Le témoignage de Dominique Richert, dont j'ai achevé la lecture il y a deux semaines, m'a passionné. Centenaire aidant, nous nous sommes lancés depuis quelques mois, ma femme et moi, dans la lecture suivie de nombreux journaux ou récits sur la Grande Guerre. Celui de Dominique Richert est assurément l'un des plus saisissants. Ce témoignage a évidemment une portée universelle pour quiconque s'intéresse à ce que devient l'homme dans la logique de guerre. »
Wikipédia
https://de.wikipedia.org/wiki/
Beste_Gelegenheit_zum_Sterben_ (Buch) https://en.wikipedia.org/wiki/
Dominik_Richert 7 – Les mystères
A-t-il pris des notes. ?
– Réponse : Il écrit à jean Claude Faffa alors qu’il est déçu de ne pas avoir été édité. « De toute façon qu’il avait écrit pour passer le temps et sans notes « .
– Cela restera un mystère comme les cathédrales et les pyramides. « Jean Claude Faffa »
A qui était destinée cette autobiographie ?
– ce texte que l’on écrit est destinées à la postérité, on ne sait pas très bien à quelle postérité : c’est très très vague. On écrit qu’en même pour que les gens qui viendront sachent ce qui s’est passé. Ils ne nous croiront pas, ils s’en foutront. Dominique n’a pas su qu’il était édité.
Comment a-t-il pu se renseigner sur la géographie des régions étrangères traversées ?
– Avait il une carte ? (Seul le sergent en avait une)
– Comment se renseignait-il sur les gens et les régions qui sont cités dans son récit ?
– Avait il un accès facile aux livres à une bibliothèque ?
On sait qu’il lit l’Alsace tous les matins.
Pourquoi écrire quand on est soldat de l’infanterie allemande de la guerre de 14 ?
Pourquoi ce témoignage donne t-il l’impression être écrit pendant la guerre
Le texte que l’on écrit est destiné à la postérité, on ne sait pas très bien à quelle postérité, c’est très très vague mais on écrit qu’en même pour que les gens qui viendront après nous, sachent ce qui s’est passé : « ils ne nous croiront pas, ils s’enfoutront. »
Remarques
Passages censurés : Edition allemande
– la désertion et le passage antisémite.
Edition française
– passage antisémite
Edition Anglaise
– pas de censure
Enquête sur les personnes qu’il cite dans ses cahiers.
Dominique cite des habitants du Sundgau.
Je suis à la recherche de photos, courrier concernant :
Ketterer de Mulhouse / page 20
Risser un Alsacien de la vallé de Guebwiller / page 31
Jules Wiron de Dannemarie / page 32
Camil Rein , de Hagenbach / page 36
Alfons Rogert, de Seppois-le-haut / page 46
Auguste Zanger, de Streuth / page 46
Théophil Walter, de Mertzen, / page 61
Hussler, Alsacien / page 55
Pierre Koegler et Josep Hub de Fulleren
Albert Diestch de Mertzen
Emile Schwarzentruber de Saint Ulrich / page 60
Emile de Schacherer de Fulleren / page 276
Emile Winniger de St Ulrich
Kessler Thomas / pages 239
Gustave Beek Lorrain / page 259
Shorr Xavier de Fulleren
Anton Smitt
Joseph Hoffert de St Ulrich
Hoog de Manspach fils de Kloestslen vendeur de chaussures à Dannemarie.
Alfons natif de d’Estein
Contact 0688394023 dlautie@gmail.com
Annexe 1Préparatifs de guerre
août 1914
13
Bataille de Mulhouse
9-12 août 1914
16
1
Bataille de Sarrebourg
19-20 août 1914
20
2
Combat de Lorquin
21 août 1914
24
3
Passage de la Meurthe
25 août 1914
26
Combat dans la forêt de Thiaville
26 août 1914
28
4
Combats en lorraine
septembre 1914
33
5
Vers le nord de la France
octobre 1914
43
Attaque de Violaines
22 octobre 1914
46
6
Une terrible nuit de combat contre les Hindous
22 novembre 1914
53
7
Noël de guerre
1914
58
Envoyé à I'arrière,
février 1915
63
Retour au front : dans la neige des Carpathes
mars 1915
67
8
Combats et tourments dans les Carpathes
avril 1915
73
9
Prise du mont Zwinin
9 awil 1915
76
10
Début de la grande offensive austro-allemande
mai 1915
80
11
Passage du Dniestr
93
Une nouvelle offensive
juin – juillet 1915
98
12
Combats dela Zlota Lipa
1""-2 juillet 1915
106
13
Vers la Pologne russe
juillet 1915
114
14
Combats en Pologne russe
finjuillet – début août 1915
118
15
Blessé, malade, hospitalisé
août 1915
124
Repos au sanatorium en Poznanie
septembre – octobre 1915
128
Dans un bataillon de réserve à Speyersdorf et Memel
novembre 1915
133
Retour au front russe
décembre 1915 été 1916
137
16
Ma première permission
fin octobre 1916
149
Troisième Noël au front
décembre 1916
153
Au nord-est du front russe
janvier – avril 1917
157
17
Le froid et la faim
162
Offensive de Riga
septembre 1917
176
18
Ma deuxième permission
septembre 1917
183
Retour au front
octobre 1917
188
19
A Riga, après I'armistice avec les Russes
190
Offensive contre les bolcheviks dans les provinces baltes
200
D'est en ouest, vers le front français
avril 1918
212
Attaque de Villers-Bretonneux
fin avril 1918
218
21
Dans le nid de mitrailleuses Hibou
mai 1918
236
Repos et combats
mai – juin 1918
242
Mission à Metz
début juillet 1918
251