5 – Le baroud avec ses gars de la Légion.
Magnifique tableau[/caption]
LE GENERAL RICHERT la vie du créateur du Képi blanc de la Légion Étrangère
Au bout de deux ans, le Lieutenant Richert, fatigué par la vie de garnison, sans intérêt et sans panache, demande à son Colonel de l’aider à gagner la Légion, faute de quoi il quitterait l’armée. Nouveau trait de son caractère indépendant et de sa volonté de servir. Bien lui en a pris. Un mois plus tard, en janvier l9O4, il arrive à Sidi-Bel-Abès. On l’affecte à la l9eme compagnie de la Légion, dont il exercera le commandement pendant huit mois.
Il se sent dès lors à sa vraie place ! Il commande à 25O Légionnaires, en grande partie Alsaciens, dont la majorité parlent l’allemand . Aussi a t’il tôt fait de gagner leur confiance.
Ce sera bientôt le baroud avec ses gars de la Légion.
En octobre l9O4, il dirige sa compagnie sur Berguent, où elle devient compagnie montée, commandée par un Capitaine et trois Lieutenants, dont il est le plus jeune.
Elle va faire partie du groupement du Chef d’Escadron Henrys, le futur Général, chargé par Lyautey de faire tache d’huile au Maroc Oriental. C’est avec ce groupement qu’il prendra part à de nombreuses opérations de montagne, entre Debdou, Metarko, Tendrara, le Chott-el-Charbi et la frontière Algérienne.
Il fera ainsi son apprentissage de chef de guerre. Il dirigera fréquemment, dans des conditions pénibles, les convois sur de longues distances, à travers des régions infestées de bandes armées. Excellent entraînement pour développer en l’homme, le sens de responsabilité et l’esprit d’initiative.
La maison de STRUETH, où du Général RICHERT
vinrent s'établir après la mort du grand père Paternel.
En l9O7, il participe aux opérations de pacification des Beni-Snessen et livre, à Aïn-Sfa son premier combat en règle.
Le Maroc oriental résistera longtemps à la pénétration française.
Le Lieutenant Richert se fait remarquer par ses grandes qualités, son sens des responsabilités et son esprit d'initiative.
En l9lO, il quitte le Maroc, où il a fait ses premières armes, pour devenir, à la suite d’un concours, professeur d’allemand, à l’école militaire de Saint-Maixant.
Il met à profit son séjour, dans cet établissement pour préparer l’école de guerre, à laquelle il est admis en l9ll.
Ce sera l’occasion de se documenter sur place et au cours de maints voyages d’études, à travers la France, et d’ouvrir son esprit aux grands problèmes politiques, économiques et sociaux. En particulier les cours d’André Tardieu et de Charles Gide, qui auront sur sa formation une influence déterminante.
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